Message personnel de Madame Dominique Leroy
Je voudrais donner des éclaircissements sur la vente de mes actions Proximus du 1er août 2019.
Un CEO d’une entreprise cotée en bourse n’a que peu de périodes dans l’année où il peut traiter ses actions sur le marché. En ce qui me concerne, j’étais en ‘période d’interdiction’ -c’est-à-dire une période pendant laquelle aucune transaction n’est autorisée- depuis le 22 novembre 2018. Cela faisait déjà plusieurs mois que j’avais l’intention de vendre mes actions mais cela m’était interdit. Après la publication des résultats du deuxième trimestre, le 1er août 2019 était la première date à laquelle de nouvelles transactions m’étaient autorisées. J’ai donc donné fin juillet instruction à la banque de vendre des actions Proximus à cette date, ce qui a été effectué, avec comme il se doit notification au régulateur le 5 août et publication sur son site le 6 août.
Je n’avais à ce moment-là pas décidé de quitter Proximus. J’étais en effet en discussion sur le renouvellement de mon contrat avec Proximus et en conversation avec diverses parties externes, dont KPN.
Je comprends qu’a posteriori, ce timing puisse créer la perception que j’ai procédé à cette vente juste avant et à cause de mon départ. Ceci n’est en aucun cas la raison de ma vente d’actions mais peut effectivement être interprété comme tel par le monde extérieur, dès lors que les discussions avec KPN ont abouti rapidement après mes congés et que la communication de mon départ a déjà dû être effectuée début septembre. Je regrette que cette perception puisse avoir été créée car ceci n’est pas en ligne avec mes valeurs d’intégrité et de transparence qui sont essentielles pour moi.