L'avenir se construit ensemble

Même si la technologie est essentielle aux activités de Proximus, Geert Standaert, Chief Technology Officer, est convaincu que la clé du progrès, dans le contexte opérationnel actuel, se trouve ailleurs : dans la puissance des partenariats.

« Il y a quelques années, Proximus a pris l'engagement de connecter tous les habitants du pays à l'internet haut débit au travers du déploiement de la fibre. Dans une société de plus en plus digitale, il est essentiel d'offrir les mêmes opportunités à chacun, comme la pandémie l'a mis en évidence.

Et pourtant, face à cette pandémie et à l'inflation, beaucoup se sont mis à douter de nos engagements. J'ai entendu tant de fois dire "Oui, l'idée était bonne, mais elle n'est sûrement plus réaliste dans le contexte actuel".

Ce genre de commentaire peut se comprendre dans une certaine mesure. En effet, le contexte dans lequel nous menions nos activités avait radicalement changé, et personne n'aurait été étonné si nous avions revu nos objectifs à la baisse. Mais chez Proximus nous ne fonctionnons pas comme ça. En fait, nous n'avons jamais remis en question notre objectif initial de connectivité. Nous savions simplement que ce contexte allait nous imposer une approche différente nous permettant d'atteindre notre ambition.

Quand la disruption devient une réalité

« Disruption » est depuis longtemps un « buzzword » dans la communauté Tech : de nombreuses start-ups technologiques se targuent d'être des "éléments disrupteurs sur le marché". Pourtant, une fois que la disruption s'installe sur le marché, ce genre de déclaration tend à disparaître. Les entreprises se braquent alors sur le court terme et se retranchent en mode de protection – tout pour garder les investisseurs à bord !

Je crois que cette vision manque de prévoyance. En effet, si vous croyez en vos ambitions et êtes convaincu de leurs raisons d'être au niveau sociétal, votre objectif ne devrait pas changer lorsque des obstacles se dressent devant vous. Chez Proximus, nous sommes convaincus qu'une meilleure connectivité en Belgique aura un effet bénéfique sur la création d'emplois, sur le paysage économique belge dans son ensemble, sur l'avenir de nos enfants et sur bien d'autres choses encore.

Aucun de ces impacts sociétaux n'a perdu de son importance, mais ils sont devenus plus coûteux à réaliser. Cela signifie que nous devons nous montrer plus judicieux dans notre façon de procéder pour atteindre cet objectif.

Sortir des sentiers battus

Et donc, comment maintenir le cap sur nos objectifs dans ce nouveau contexte ? Une chose est sûre : nous n'y parviendrons pas seuls. Nous avons besoin de partenariats solides avec des organisations qui croient en cette ambition aussi intensément que nous. Cela implique que nous ne gérons plus toutes les parties du processus ni toutes les réalisations. Mais il vaut mieux être partie prenante d'un projet de grande ampleur que d'avoir le contrôle total d'un projet restreint. Avec nos partenaires, nous pouvons atteindre des niveaux d'investissement et de progrès que nous n'aurions jamais pu atteindre seuls !

Bien sûr, de tels partenariats engendrent des défis spécifiques. Plus il y a d'acteurs, plus les choses se compliquent. En outre, nous avons tous été endoctrinés aux modèles de conflit censés prévaloir dans le monde des entreprises : voir les autres comme des concurrents plutôt que comme des partenaires.

Il faut du temps, des efforts, des investissements et un leadership charismatique pour changer ces anciennes habitudes bien ancrées. Mais en fin de compte, je crois qu'il est essentiel d'inscrire les « partenariats » et la « collaboration » dans notre ADN. De cette façon, nous nous rendons mutuellement responsables, et nous pouvons travailler ensemble pour faire de la société un endroit où il fait mieux vivre pour chacun.

Imprimez

Partagez cet article de blog via